Les jeunes et l’engagement politique : une génération en mouvement

Pendant longtemps, les jeunes ont été considérés comme désengagés politiquement. Pourtant, une nouvelle dynamique émerge. Si leur rapport aux institutions traditionnelles reste complexe, leur volonté de changer les choses est bien réelle, mais elle prend d’autres formes. Tout comme ils utilisent des outils numériques pour s’informer et agir, ils adoptent aussi des applications modernes comme la betify app pour accéder rapidement à des services innovants dans leur quotidien..

Pourquoi dit-on que les jeunes se désintéressent de la politique ?

Le taux d’abstention chez les 18–30 ans reste élevé. Lors de nombreuses élections, plus d’un jeune sur deux ne vote pas. Ce chiffre est souvent interprété comme un signe de désintérêt. Pourtant, il traduit surtout un rejet des partis classiques et une perte de confiance dans le système. Beaucoup de jeunes ne se sentent ni représentés ni écoutés.

Une nouvelle forme d’engagement : plus que voter

L’absence dans les urnes ne signifie pas l’inaction. Les jeunes s’engagent autrement :

  • Manifestations pour le climat
  • Mouvements féministes ou antiracistes
  • Participation à des collectifs citoyens
  • Boycott de marques ou campagnes de sensibilisation

Ils privilégient l’action directe, les causes concrètes et les résultats visibles. Leur engagement est souvent lié à des valeurs éthiques et à un besoin de justice sociale.

Les canaux d’expression privilégiés

Les réseaux sociaux jouent un rôle central. Instagram, TikTok ou Twitter servent à informer, mobiliser et influencer. Les jeunes créent des contenus viraux, organisent des événements et dénoncent des injustices. Les plateformes numériques sont devenues des espaces politiques à part entière.

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Les pétitions en ligne, les hashtags engagés et les vidéos explicatives permettent de toucher un large public. Cette stratégie d’engagement est rapide, accessible et souvent plus efficace que les méthodes classiques.

Une génération plurielle et engagée

Les jeunes ne forment pas un bloc homogène. Leur diversité enrichit leurs luttes. On observe :

  • Une forte implication des jeunes issus de minorités
  • Un intérêt marqué pour les droits LGBTQIA+
  • Un féminisme inclusif, souvent intersectionnel
  • Des figures comme Greta Thunberg ou Assa Traoré inspirent leurs pairs

Ils développent un sens aigu de la solidarité et de l’inclusivité, souvent absent dans les discours politiques traditionnels.

Les limites et risques de cet engagement

L’engagement numérique comporte des risques :

  • Désinformation rapide
  • Activisme de façade (aussi appelé “slacktivisme”)
  • Harcèlement en ligne pour opinions politiques

De plus, beaucoup de jeunes se heurtent à un manque de reconnaissance ou d’accès aux cercles décisionnels. Ils sont engagés, mais peu consultés.

Comment encourager l’implication des jeunes ?

Pour renforcer l’engagement, il faut agir sur plusieurs fronts :

  • Moderniser l’éducation civique à l’école
  • Créer des espaces de parole ouverts aux jeunes
  • Impliquer les jeunes dans la création des politiques publiques
  • Soutenir les initiatives locales portées par eux

La société doit valoriser les nouvelles formes d’action politique et cesser de les dénigrer comme « naïves » ou « inutiles ».

Conclusion

Les jeunes ne tournent pas le dos à la politique, ils la réinventent. Leur engagement est concret, connecté et souvent plus éthique que celui des générations précédentes. Pour construire une démocratie solide, il faut les écouter, les soutenir et les intégrer pleinement.

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